Tous les enfants de la paroisse connaissent l’église de Saint Grégoire du Vièvre comme but ultime du pèlerinage de Sainte Germaine qui clôt l’année de catéchisme au mois du juin.
Car, oui, rappelez-vous, cette jolie petite église construite en pierre et silex avec un clocher en briques abrite une relique de Sainte Germaine de Pibrac, la petite bergère simple dont l’histoire attendrissante parle beaucoup aux enfants.
Mais ce n’est pas tout ce qu’il y a d’intéressant dans cette église. Il y a, bien sûr, un Saint Grégoire en pierre du XVe, une vierge à l’enfant du XVe ( élue statue de la Vierge préférée dans la paroisse au mois de mai ) et un Saint Yves de l’époque Louis XII, en costume de juriste, coiffé du bonnet carré, une grande aumônière à la ceinture et un parchemin à la main, avec, à ses pieds, le donateur, un homme de loi probablement. Les fonts baptismaux renaissance valent le détour aussi.
Jusque-là rien de plus classique pour une église. Mais c’est à l’extérieur que les choses prennent une tournure surprenante. Sur le mur sud de l’église on peut voir incrustés dans la pierre des personnages, des formes et des inscriptions en silex noir qui forment un rébus. Ce rébus date du XVIe et le sens donné par l’historien Arthur Join-Lambert au 19ème est « le monde chrétien est corrompu et faucard » Mais dans notre Montgeolyenne la plus récente, le numéro 29 ( disponible sur notre site web et dans une boîte aux lettres près de chez vous ) vous trouverez une autre traduction qui mêle alchimie et foi !
Les messes de ce week-end
Samedi
18h00 – Saint Grégoire du Vièvre
Dimanche
09h30 – Ecaquelon
11h00 – Lieurey
