C’est dimanche jour du Seigneur et notre spécialiste liturgique est au rendez-vous !

Nous voici au terme de ces chroniques consacrées au déroulement de la Sainte-Messe. Depuis de nombreux mois, nous avons parlé ici des différents rites qui composent le Sacrifice Eucharistique.

Après la bénédiction sacerdotale que nous avons évoquée la semaine dernière, il nous faut, pour être complet, dire un mot du renvoi des fidèles.

C’est normalement au diacre que revient cette tâche, et quand il fait défaut, c’est le prêtre lui-même qui renvoie l’assemblée par ces mots : « Allez, dans la paix du Christ. »

Cette formule est l’adaptation de l’original latin « Ite, missa est », expression qui signifie « allez, l’assemblée est congédiée »

Après la réponse de l’assemblée, le célébrant, avant de quitter le sanctuaire, vénère l’autel par un baiser.

C’est par ce baiser à l’autel, symbole du Christ, qu’avait commencé le Sacrifice de la messe. C’est par ce même geste de vénération qu’il se termine.

Jour après jour, dimanche après dimanche, fête après fête, la liturgie de l’Église nous fait entrer dans le mystère pascal par ses gestes, ses paroles, ses prières et ses symboles qui sont répétés et redis immuablement.

Cette répétition est intrinsèque à la liturgie, et loin d’être un appauvrissement ou une routine banale, elle nous permet de pénétrer et de saisir toujours plus profondément les richesses abondantes de la prière de l’Église.

ITE, MISSA EST !

Rendons grâce à Dieu qui nous donne de le louer, et prenant modèle sur les anges qui le servent sans fin dans la liturgie céleste, mettons tous nos efforts à faire de nos célébrations paroissiales, par notre participation consciente, priante et active, le culte droit, juste et beau que nous devons à la Trinité sainte.