C’est dimanche jour du Seigneur et notre spécialiste liturgique est au rendez-vous !
Comme annoncé lors d’une précédente chronique, la mise en œuvre de la nouvelle traduction du Missel Romain approche à grands pas.Si l’essentiel des changements ne concerne que les célébrants, quelques nouveautés significatives vont devoir être intégrées par les fidèles.
Aujourd’hui nous allons faire un rapide aperçu de quelques unes de ces nouveautés.
Tout d’abord, au début de la messe, quelques modifications ont été apportées au rite penitentiel. L’introduction de celui-ci commence maintenant ainsi :
« Frères et sœurs, préparons-nous à célébrer le mystère de l’eucharistie, en reconnaissant que nous avons péché. »Dans cette nouvelle traduction, « nous avons péché » remplace « nous sommes pécheurs ».
Plus fidèle à l’original latin, cette monition met davantage l’accent sur les actes que sur les personnes, ne les enfermant pas dans une condition pécheresse.
Dans le « je confesse à Dieu », il nous faudra maintenant intégrer la mention « frères et sœurs », mais également le titre de bienheureuse que retrouve la Vierge Marie.
Dans le Gloire à Dieu qui suit l’acte penitentiel, il n’y a pratiquement pas de changements, si ce n’est « les péchés du monde ». Autrefois au singulier, le « péché du monde » retrouve le pluriel figurant dans le texte latin original.
Enfin, changement significatif, dans le symbole de Nicée-Constantinople le passage autrefois traduit par « de même nature que le Père » (traduction approximative qui fit couler beaucoup d’encre) emploie maintenant le terme suivant « consubstantiel au Père ». Beaucoup plus clair theologiquement, il exprime maintenant de façon claire l’unité de substance entre les personnes divines du Père et du Fils.
Voilà pour l’évocation de quelques uns des changements de traduction dans la liturgie de la parole. Dimanche prochain, nous présenterons ceux de la liturgie eucharistique.