C’est dimanche jour du Seigneur et notre spécialiste liturgique est au rendez-vous !
Voici que la sainte quarantaine du carême a débuté. 40 jours pour cheminer vers les fêtes pascales, dans la prière, la pénitence et le partage.
Aussi, comme pour nous encourager dans cette longue route où peuvent surgir le découragement et les tentations, la liturgie a choisi comme page d’évangile pour ce premier dimanche de carême l’épisode de la tentation du Christ par Satan au terme des 40 jours de jeûne au désert.
Par trois fois, le diable tente le Seigneur, allant même jusqu’à citer le verset d’un psaume pour le mettre davantage à l’épreuve. Ce psaume cité par le tentateur, mais aussi par le Sauveur Jésus dans sa réponse, c’est le psaume 90. Et comme il apparaît dans la péricope évangélique du jour, la liturgie a fait de ce psaume le fil conducteur de ce premier dimanche du carême.
Dès l’antienne d’ouverture nous l’entendons : « Quand mon serviteur appelle, moi je lui réponds. »Après la première lecture, nous chantons également plusieurs versets de ce psaume : « Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut et repose à l’ombre du Puissant, je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu dont je suis sûr ! » Jusque dans l’antienne de communion résonne ce poème sacré : « Le Seigneur te couvre et te protège, tu trouves sous son aile un refuge. »
La route vers Pâques commence tout juste, aussi pour résister aux tentations de toutes sortes, aux épreuves, mais également aux grands maux de notre époque, prenons comme prière de combat ce psaume admirable dont chacun des versets saura ranimer notre espérance et notre foi :
« Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta forteresse. Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger approcher de ta demeure : Il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. »
Enluminure de Simon Bening, école Ganto-Brugeoise