Nous voici entré dans le mois de Mai, mois traditionnellement dédié à la Très Sainte Vierge Marie
On peut s’interroger sur le choix de Mai comme mois dédié à la Mère de Dieu. En effet, au cours de ce mois il n’y a pas de grande solennité mariale majeure, et ce n’est que très récemment, à l’occasion de la réforme du calendrier liturgique, que la fête de la Visitation est venue conclure le mois de Mai.
Peut-être faut-il tout simplement chercher l’origine de ce choix dans la nature florissante du printemps. L’épanouissement de tant de fleurs qui font de ce mois le plus beau de l’année a porté naturellement la piété des chrétiens à le consacrer à Notre Dame. « C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau ! », comme dit le cantique populaire.
La plus ancienne trace des dévotions mariales au mois de mai remonte au XIIIème siècle dans le royaume de Castille, par les écrits du roi Alphonse X qui font écho au culte de la Ste Vierge.
Les dominicains et les franciscains, tout au long du moyen-âge, contribuèrent à l’essor de cette dévotion.
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les jésuites et les camilliens, suivant les exemples de grandes figures de sainteté tel saint Philippe Neri, consacrèrent, par l’instauration de belles pratiques dévotionnelles, comme le fleurissement des images de Marie et la récitation du rosaire auprès de ces mêmes images, le mois de mai comme appartenant à la Ste Vierge.
Couronnement suprême de la piété populaire, le pape Pie VII accorda en 1815 et 1822 des indulgences pour tous les fidèles accomplissant les dévotions du mois de Marie.
Profitons de ce beau mois de Mai pour intensifier notre dévotion mariale, par la prière du chapelet notamment, ou encore par le fleurissement des autels de la bonne Mère !