C’est dimanche jour du Seigneur et notre spécialiste liturgique est au rendez-vous
« Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix »…»
C’est par cette prière qu’est introduit le rite de la paix qui fait suite au Notre Père.
Par cette oraison, « l’Église implore la paix et l’unité pour elle-même et toute la famille humaine, et les fidèles expriment leur communion dans l’Église ainsi que leur amour mutuel avant de communier au Sacrement. », ainsi que l’explique la Présentation générale du Missel romain.
Après l’Amen conclusif de cette prière, le prêtre s’adresse à l’assemblée des fidèles : « Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous. – Et avec votre esprit. »
Ensuite, suivant les circonstances, à l’invitation du diacre (ou du prêtre célébrant), les fidèles peuvent échanger le geste de paix.
Dans la liturgie romaine, le rite de la paix a été placé juste après l’oraison dominicale, comme une manière de réponse à la demande de réconciliation contenu dans le Notre Père. Situé également juste avant la communion, le rite de la paix est aussi une préparation des âmes et des cœurs des fidèles qui, en s’unissant au Christ par l’Eucharistie, vont communier à un même pain et une même coupe.
Les rites orientaux, tout comme le rite ambrosien également, à la différence de l’usage romain, placent le rite de la paix avant les prières de l’offertoire. Cet autre placement suit une logique différente, celle de la réconciliation et de l’union entre fidèles avant que d’offrir le Sacrifice.
Mais qu’il soit placé avant l’offertoire ou après le Notre Père, le rite de la paix part toujours de l’autel, là où se trouvent les Saintes Espèces. Car cette paix qui est échangée n’est pas un geste mondain ou une manière d’être civil entre nous, elle est un don que le Seigneur nous confie.