C’est dimanche jour du Seigneur et notre spécialiste liturgique est au rendez-vous.
Après le chant d’entrée et la salutation liturgique, les rites initiaux de la messe se poursuivent avec l’acte pénitentiel.
Le prêtre introduit ce rite par cette monition : « Frères et sœurs, préparons-nous à célébrer le mystère de l’Eucharistie en reconnaissant que nous avons péché. »
Comme un écho à l’évangile où le Christ nous invite à la conversion et à la réconciliation avant de présenter l’offrande à l’autel, ces paroles du prêtres nous appellent à reconnaître nos péchés avant de célébrer le sacrifice eucharistique.
Après cette monition, un court temps de silence nous permet de faire un bref examen de conscience. Puis toute l’assemblée dit ensemble le « Je confesse à Dieu ».
Cette prière du Confiteor est relativement ancienne. On la retrouve de manière abrégée dans des formules pénitentielles dès le VIIIème siècle. Mais il faut attendre le XIème siècle pour la voir introduite dans le déroulement de la messe.
Dans la première partie, les fidèles confessent qu’ils ont péché, après quoi dans un deuxième temps, ils implorent l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, des anges et de tous les saints pour le pardon de leurs fautes.
Prélude essentiel à la célébration des Saints Mystères, l’acte pénitentiel se conclut par la formule d’absolution prononcée par le prêtre célébrant : « Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. »
Il est important de noter que cette absolution n’a pas l’efficacité du sacrement de pénitence.
Le dimanche, surtout pendant le Temps pascal, le missel romain permet de remplacer la formule du Confiteor par l’aspersion de l’eau bénite. L’usage de ce précieux sacramental est un rappel du bain du baptême qui nous a lavé du péché originel.
Après cet acte pénitentiel, le cœur humble et contrit, nous pouvons poursuivre les rites de la messe et participer à l’offrande du Sacrifice eucharistique.